Pape Mahawa Diouf Placé en garde à vue

Le 2 octobre 2025, l’affaire impliquant Pape Mahawa Diouf, cadre de l’Alliance pour la République (APR), continue de susciter un vif débat politique et judiciaire au Sénégal. Placé en garde à vue par la Division spéciale de cybersécurité (DSC), il est poursuivi pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, à la suite d’une déclaration faite le 17 septembre sur le plateau de Faram Facce (TFM), où il avait affirmé qu’un détournement de 37 milliards de francs CFA aurait eu lieu à l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER).

En réaction, l’ASER a porté plainte, considérant ces propos comme graves, infondés et portant atteinte à l’image de l’institution. L’agence exige que Pape Mahawa Diouf apporte la preuve de ses allégations devant la justice.

Sur le plan politique, l’opposition dénonce un acharnement judiciaire. Des responsables de l’APR, comme Pape Malick Ndour, qualifient la garde à vue d’« injuste » et accusent les autorités d’utiliser la justice pour museler les voix critiques. De son côté, le défenseur des droits humains Alioune Tine a appelé à la libération immédiate de Pape Mahawa Diouf, estimant que cette affaire marque une dérive vers la criminalisation de l’expression politique.

L’affaire est toujours en cours au 2 octobre, et aucun verdict judiciaire n’a encore été rendu. Elle soulève des enjeux majeurs autour de la liberté d’expression, de la lutte contre la corruption et de l’instrumentalisation possible de la justice à des fins politiques.

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