Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a de nouveau haussé le ton ce week-end, accusant le Hezbollah de se réarmer massivement dans le sud du Liban et d’enfreindre les conditions du cessez-le-feu en vigueur.
« Il est clair que nous exercerons notre droit à l’autodéfense comme convenu dans les termes du cessez-le-feu », a déclaré Nétanyahou, avant d’ajouter : « Nous ne permettrons pas au Liban de redevenir un nouveau front contre nous. »
Cette mise en garde intervient alors qu’Israël a menacé d’intensifier ses frappes contre les positions du Hezbollah le long de la frontière libano-israélienne. L’armée israélienne affirme que le mouvement chiite, soutenu par l’Iran, aurait multiplié ses déploiements militaires et renforcé ses arsenaux dans plusieurs localités du sud du Liban.
Le gouvernement israélien appelle désormais Beyrouth à assumer ses responsabilités et à empêcher toute escalade, tandis que la communauté internationale redoute une nouvelle flambée de violence dans une région déjà marquée par les tensions persistantes entre Israël, le Hamas et leurs alliés régionaux.