
Alors que l’Agence spatiale européenne (ESA) tient cette semaine une réunion regroupant ses 23 États membres, l’Europe tente de redresser sa position dans un secteur dominé par les États-Unis et la Chine. Malgré la hausse prévue du budget de l’ESA, les inquiétudes sont vives quant au risque de déclassement du continent, et plus particulièrement de la France, historiquement moteur de l’effort spatial européen.
Les responsables européens insistent sur la nécessité d’accélérer les programmes stratégiques, d’investir dans les technologies clés et de renforcer la coopération industrielle pour maintenir la compétitivité de l’Europe dans le spatial, qu’il s’agisse de satellites, de lanceurs ou d’exploration scientifique.
Selon plusieurs analystes, ce sursaut européen est indispensable pour ne pas perdre définitivement du terrain face aux nouvelles puissances spatiales et pour garantir l’autonomie technologique et stratégique du continent dans ce secteur de haute technologie.
