
Le tirage au sort de la Coupe du monde 2026 a livré son verdict : le Sénégal évoluera dans le Groupe I aux côtés de la France, de la Norvège et d’un troisième adversaire issu des barrages intercontinentaux (Irak, Bolivie ou Suriname). Un groupe relevé, mais qui n’inquiète pas les acteurs du football sénégalais, qui prônent sérénité et préparation.
Pour le sélectionneur Pape Thiaw, le constat est clair : « Ce n’est pas un groupe facile », reconnaît-il. Mais il rappelle que le Sénégal figure dans le chapeau 2 grâce aux performances passées de l’équipe. « C’est une compétition et pour aller très loin, il faut battre les grands », ajoute-t-il avec philosophie.
Le technicien évoque avec optimisme le retour face à la France, 24 ans après la victoire historique de 2002 : « J’ai été footballeur et on avait gagné. Espérons que ça se passera comme la fois dernière. » Malgré le prestige des adversaires, il souligne la capacité de son équipe à surmonter les défis : « On avait un groupe compliqué durant les éliminatoires et on s’en est sortis. »
Abdoulaye Fall, président de la Fédération Sénégalaise de Football, partage cet optimisme. « C’est un groupe de prestige. Nous respectons toutes les équipes, mais nous ne craignons personne », affirme-t-il, insistant sur l’importance de la préparation et de l’unité nationale. « Tout ce qui compte, c’est que tout l’effectif soit disponible, qu’il n’y ait pas de blessés, et que tout le peuple soit derrière l’équipe. »
Entre le prestige de la France, la solidité de la Norvège et l’incertitude d’un troisième adversaire, le Sénégal aborde cette phase de poule avec ambition. « On veut aller le plus loin possible dans chaque compétition », rappelle Pape Thiaw. Pour les Lions, le Mondial 2026 représente une chance de confirmer leur statut et d’écrire une nouvelle page de leur histoire, en renouant peut-être avec la magie de 2002.
