Sangomar : la Sar peut traiter le brut sénégalais, mais sa rentabilité reste insuffisante

La Société africaine de raffinage (Sar) a déjà procédé au traitement du pétrole extrait du champ de Sangomar. Mais si l’opération est techniquement possible, elle s’est révélée peu rentable sur le plan économique. Le brut de Sangomar, particulièrement riche en soufre, nécessite en effet des procédés plus complexes et coûteux.

Face aux députés, vendredi, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a expliqué les limites actuelles du raffinage.
« Est-ce que c’est économiquement viable ? Après le blending, on peut obtenir du carburant, du kérosène et autres. Mais à la revente, par rapport à ce qui a été investi, ce n’est pas rentable », a-t-il précisé.

Pour améliorer la situation, la Sar prévoit d’augmenter ses capacités techniques et de production afin de traiter ce brut de manière plus efficace et d’en tirer une meilleure valeur commerciale.
Le ministre a également annoncé un projet majeur en préparation : la construction d’une nouvelle raffinerie d’une capacité de 4 millions de barils par an, un investissement stratégique destiné à renforcer l’autonomie énergétique du Sénégal et à optimiser l’exploitation du brut national.

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