
L’Assemblée nationale a adopté, ce samedi 6 décembre, le budget 2026 du ministère des Forces armées. Défendu en séance plénière par le ministre Birame Diop, Général de corps d’armée, ce budget est fixé à 437,9 milliards FCFA en autorisations d’engagement (AE) et 338,3 milliards FCFA en crédits de paiement (CP).
L’examen du texte a été mené par la Commission des finances et du contrôle budgétaire, élargie à celle de la défense et de la sécurité. Le ministre des Finances, Cheikh Diba, ainsi que la secrétaire d’État auprès du Premier ministre, Marie Rose Khady Fatou Faye, ont également pris part aux travaux.
Une répartition budgétaire orientée vers la protection du territoire
1. Pilotage, coordination et gestion administrative
Ce programme absorbe 36,3 milliards FCFA en CP et 134,9 milliards FCFA en AE, destinés en grande partie aux investissements structurants de l’État.
2. Défense du territoire national
Doté d’environ 191,2 milliards FCFA en AE et CP, il représente l’un des volets stratégiques du budget. Les dépenses de personnel y occupent une place centrale, avec plus de 143 milliards FCFA.
3. Sûreté publique et maintien de l’ordre
Avec 110,9 milliards FCFA en CP et 111,6 milliards FCFA en AE, ce programme concentre l’essentiel de ses ressources sur les effectifs de sécurité.
4. Opérations à caractère industriel et commercial
Ce segment, plus limité, reçoit 150 millions FCFA, destinés à l’acquisition de biens et services nécessaires aux activités à caractère commercial du ministère.
Un budget aligné sur les priorités sécuritaires du pays
Le budget 2026 des Forces armées confirme la volonté de l’État de renforcer les capacités de défense, de soutenir les forces de sécurité intérieure et de poursuivre les investissements nécessaires à la modernisation opérationnelle. Cette orientation intervient dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires persistants.
Le ministère entend ainsi poursuivre ses missions de protection du territoire, de maintien de l’ordre et de soutien logistique, tout en consolidant ses dispositifs administratifs et industriels.
