
L’Assemblée nationale a passé en revue, mardi, le projet de budget 2026 du ministère de la Famille, de l’Action sociale et des Solidarités (MFASS), dirigé par Maïmouna Dièye. Avec 134,65 milliards FCFA en autorisations d’engagement et 122,81 milliards FCFA en crédits de paiement, ce budget confirme l’ambition du gouvernement de consolider le filet social et de soutenir les couches les plus fragiles de la population.
Le programme Famille, Enfance et Protection sociale des groupes vulnérables concentre près de 80 % des ressources, mobilisant 104,29 milliards FCFA en AE et 104,18 milliards FCFA en CP. Véritable socle social du ministère, il comprend 41,41 milliards FCFA en transferts courants destinés au soutien direct des ménages, 24,04 milliards FCFA en investissements publics dédiés aux infrastructures sociales, et 35,2 milliards FCFA de transferts en capital pour des programmes en faveur de l’enfance et des groupes vulnérables. Une enveloppe qui marque une priorité claire pour la proximité sociale, la protection de l’enfance et l’accompagnement des populations fragilisées.
Le programme Genre et Autonomisation économique des femmes bénéficie également d’une allocation significative : 27,41 milliards FCFA en AE et 15,68 milliards FCFA en CP. Les investissements de l’État y occupent une place prépondérante, avec 24,84 milliards FCFA consacrés à des projets structurants visant l’insertion économique, le financement d’activités génératrices de revenus, ainsi que le renforcement des programmes de formation et d’égalité. Près de 2 milliards FCFA de transferts courants doivent compléter ce dispositif pour soutenir directement les initiatives féminines.
Quant au programme Pilotage, coordination et gestion administrative, il est doté de 2,96 milliards FCFA en AE et en CP. Une somme dont la majeure partie—2,33 milliards FCFA—couvre les dépenses de personnel, essentielles au fonctionnement des services et à la mise en œuvre des politiques sociales.
L’examen global du budget met en évidence une stratégie centrée sur les investissements et les transferts, qui constituent l’essentiel des dépenses. Une orientation qui traduit la volonté du ministère de renforcer les infrastructures sociales, d’élargir la protection sociale, de soutenir les familles et les groupes vulnérables, et de promouvoir l’autonomisation économique des femmes.
En consolidant ses programmes phares et en privilégiant les interventions de terrain, le ministère de la Famille confirme une vision tournée vers l’impact social, la solidarité nationale et l’amélioration durable des conditions de vie des ménages sénégalais.
