
L’Assemblée nationale a adopté, ce samedi 13 décembre, le projet de budget du ministère des Finances et du Budget pour l’exercice 2026, mettant ainsi un terme au marathon budgétaire. Défendu par le ministre Cheikh Diba, le budget est arrêté à 676 351 300 500 francs CFA.
Le gouvernement était représenté lors de cette séance plénière par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ainsi que par la secrétaire d’État chargée des Relations avec les institutions, Marie Rose Khady Fatou Faye.
Un budget structuré autour de onze programmes
Selon le rapport parlementaire accompagnant l’examen du texte, le budget 2026 du ministère des Finances est articulé autour de onze programmes majeurs, couvrant le pilotage administratif, la gestion des ressources douanières, la fiscalité intérieure, le secteur financier ainsi que les fonds spéciaux de l’État.
Le programme « Pilotage, coordination et gestion administrative » concentre la plus importante enveloppe, avec des crédits de 269,427 milliards de FCFA. La gestion des ressources douanières et la protection de l’économie bénéficie, quant à elle, de 71,431 milliards de FCFA.
L’élaboration des lois de finances et le suivi de l’exécution des dépenses de l’État mobilisent 24,551 milliards de FCFA, tandis que la gestion comptable et financière de l’État et des autres organismes publics est dotée de 11,365 milliards de FCFA.
Fiscalité, secteur financier et fonds stratégiques
Les crédits alloués à la fiscalité intérieure et à la gestion foncière s’élèvent à 52,947 milliards de FCFA, principalement orientés vers des investissements exécutés par l’État. Le programme consacré à la gestion du secteur financier dispose d’une enveloppe de 2,576 milliards de FCFA.
Le budget 2026 prévoit également d’importants transferts et investissements au profit de mécanismes stratégiques. Ainsi, la gestion du Fonds national de retraite (FNR) bénéficie de 185 milliards de FCFA en transferts courants. Les prêts et avances sont dotés de 13,8 milliards de FCFA, tandis que les garanties et avals mobilisent 4,373 milliards de FCFA.
Enfin, le Fonds de stabilisation se voit attribuer 18,128 milliards de FCFA, alors que le Fonds de restructuration des sociétés à participation publique bénéficie de 22,75 milliards de FCFA, sous forme d’investissements exécutés par l’État.
À travers ce budget, le ministère des Finances et du Budget entend renforcer la gouvernance financière, consolider la mobilisation des ressources et soutenir les instruments de stabilité économique et sociale.
