JEAN MICHEL SÈNE : DÉFENSEUR DE L’ÉTAT OU COMPLICE SILENCIEUX ?

37 milliards de francs CFA volatilisés, des contradictions à chaque déclaration, un directeur qui se contorsionne pour échapper aux questions gênantes. L’affaire ASER révèle un scandale dont Jean Michel Sène, directeur de l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale, peine à expliquer les contours.

UN DIRECTEUR AUX DÉCLARATIONS CONTRADICTOIRES

Première contradiction flagrante : Sène admet aujourd’hui qu’il n’aurait autorisé que 20% de décaissement (18 milliards) s’il avait été aux commandes. Mais alors, pourquoi n’a-t-il pas dénoncé plus tôt cette gabegie de 37 milliards ? Son silence complice interroge.

Deuxième contradiction : Il se targue d’avoir fait partie d’une équipe demandant la suspension des décaissements face aux chantiers fantômes, mais refuse simultanément le maintien de la suspension du marché prononcée par l’ARCOP. Cohérence, où es-tu ?

37 MILLIARDS ÉVAPORÉS : LE GRAND MYSTÈRE

Les chiffres ne mentent pas : 37 milliards débloqués, 300 millions de factures présentées. Soit un trou béant de plus de 36 milliards ! Même la banque Santander, pourtant partie prenante, s’interroge sur cette utilisation suspecte des fonds.

La question du député Thierno Alassane Sall résonne comme un uppercut : « Où sont passés les 37 milliards ? » Une interrogation à laquelle Jean Michel Sène répond par des esquives et des dérobades.

L’ART DE LA DÉRESPONSABILISATION

Dernier numéro d’équilibriste : Sène clame désormais n’être « pas à l’origine » de cette autorisation de décaissement. Pratique, quand on dirige l’agence responsable ! Cette tentative de se dédouaner sonne comme un aveu d’incompétence… ou pire.

L’EXEMPLE AQUA POWER : POURQUOI PAS ICI ?

Question cruciale : Si l’État a eu le courage d’annuler le contrat Aqua Power pour renégocier, pourquoi cette même fermeté fait-elle défaut dans l’affaire ASER ? Double standard ou protection d’intérêts particuliers ?

Le verdict est implacable : Entre contradictions assumées, fonds volatilisés et responsabilités esquivées, Jean Michel Sène incarne tout ce que la gouvernance sénégalaise doit combattre. Les 37 milliards de l’ASER ne sont pas qu’un mystère financier, ils sont le symbole d’une gestion opaque qui doit cesser.

L’heure des comptes a sonné. Les Sénégalais attendent des réponses, pas des contorsions.

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