
l’Italie est secouée par une grève générale nationale déclenchée par plusieurs syndicats de base (USB, CUB, SGB, etc.) en solidarité avec la Palestine, à la suite de l’interception par Israël de la flottille humanitaire « Global Sumud » qui tentait d’acheminer de l’aide vers Gaza. Les syndicats dénoncent la complicité supposée du gouvernement italien dans le conflit et appellent à une mobilisation contre la guerre et l’oppression.
La grève touche plusieurs secteurs clés : transports publics, éducation, services publics, ports et logistique, provoquant de fortes perturbations dans les grandes villes comme Rome, Milan ou Naples, où des manifestations ont également eu lieu. Certaines d’entre elles ont été marquées par des tensions avec les forces de l’ordre.
La cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, a critiqué la mobilisation, la qualifiant d’« excuse pour un long week-end » et affirmant qu’elle ne profite ni aux Palestiniens ni aux Italiens. Les organisateurs rétorquent qu’il s’agit d’un acte de solidarité internationale et appellent l’Italie à adopter une politique étrangère plus éthique, notamment en facilitant l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza.