
Mardi, les électeurs irakiens ont été appelés à se rendre aux urnes pour départager plus de 7 700 candidats en lice pour 329 sièges de députés, correspondant à un mandat de quatre ans au Parlement irakien.
Selon l’entourage du Premier ministre, la liste qu’il soutenait a remporté le scrutin, ce qui représente, selon eux, « une victoire majeure ». Cette victoire, si elle se confirme, pourrait renforcer considérablement l’influence du chef du gouvernement sur les décisions législatives et le processus politique du pays.
Les élections ont lieu dans un contexte marqué par une instabilité politique persistante, des tensions entre partis religieux et laïques, ainsi que des préoccupations économiques et sécuritaires. Depuis plusieurs années, l’Irak fait face à des défis majeurs, notamment la reconstruction après la lutte contre l’État islamique, la corruption et les pressions sociales liées au chômage et aux services publics.
La compétition électorale a été suivie de près par la communauté internationale, qui espère que ce scrutin contribuera à stabiliser le processus démocratique en Irak et à renforcer la gouvernance du pays. Les résultats définitifs doivent encore être validés par la Commission électorale irakienne, mais l’annonce de ce « succès » du Premier ministre pourrait avoir des répercussions sur la formation du futur gouvernement et sur l’équilibre des forces au Parlement.
