Farba Ngom évacué en urgence à l’Hôpital militaire de Ouakam

Selon L’Observateur de ce vendredi 5 décembre, Farba Ngom a de nouveau été extrait de sa cellule jeudi, quelques jours après une première évacuation à l’Hôpital Principal. Cette fois, le maire des Agnam a été transféré en urgence à l’Hôpital militaire de Ouakam, où il a été admis pour ce que le quotidien décrit comme une alerte neurologique grave.

D’après des sources citées par le journal, l’élu a été transporté comme un patient « au bord de la rupture ». Il aurait passé tout l’après-midi et la soirée dans l’établissement militaire, nécessitant une prise en charge soutenue.

Son avocat alerte sur un “risque mortel”

Depuis l’étranger, son avocat, Me Baboucar Cissé, lance une mise en garde sévère. Interrogé par L’Observateur, il estime que maintenir son client en détention constitue désormais un danger vital, allant jusqu’à parler d’un « pari létal », chaque nuit passée sans soins adaptés pouvant, selon lui, être fatale.

Le Pavillon spécial dénoncé comme un “désert sanitaire”

Le conseil du détenu critique également les conditions du Pavillon spécial, où Farba Ngom a été transféré auparavant. Me Cissé affirme que ce service — autrefois rattaché à l’Hôpital Aristide-Le-Dantec — est devenu, depuis la fermeture de cet établissement, un « désert sanitaire », voire un « véritable mouroir » pour les détenus nécessitant des soins médicaux continus.

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