L’ancien Premier ministre et milliardaire Andrej Babis, figure controversée de la politique tchèque, revient aux affaires après sa campagne victorieuse lors des dernières élections législatives. Ancien communiste reconverti en magnat des affaires, Babis a axé son programme sur l’augmentation des prestations sociales et la réduction de l’aide militaire et économique à l’Ukraine, deux mesures très populaires auprès de son électorat nationaliste.
Malgré ces positions, Babis a tenu à rassurer ses partenaires européens, affirmant sa loyauté envers l’Union européenne au lendemain du scrutin. Son retour marque un tournant politique en République tchèque, alors que le pays doit concilier réformes sociales ambitieuses, engagement européen et pressions géopolitiques régionales.
Les observateurs s’attendent à un gouvernement plus orienté vers la politique intérieure sociale, tout en surveillant de près les impacts sur les relations internationales, notamment avec Bruxelles et les pays voisins.