
e chroniqueur de Walf TV, Pape Sané, a été remis en liberté ce mercredi, quelques heures avant l’ouverture de son procès en flagrant délit. Une évolution notable après plusieurs jours de procédure ayant conduit à son placement sous mandat de dépôt.
Interpellé puis placé en garde à vue pour atteinte à l’honneur de l’armée, le journaliste était poursuivi à la suite de ses déclarations sur l’extradition de Sanna Manjang, ancien membre du bataillon gambien des Junglers, vers Banjul. Ses propos, jugés sensibles par les autorités, avaient entraîné l’ouverture d’une enquête.
Lors de ses auditions, Pape Sané avait affirmé que les enquêteurs l’avaient interrogé sur d’éventuels liens avec Ousmane Sonko ou des membres du parti Pastef, des révélations qui avaient suscité de vifs commentaires dans l’opinion.
Son procès, prévu ce mercredi, portait exclusivement sur les accusations d’atteinte à l’honneur de l’institution militaire.
Au final, le journaliste a été condamné à trois mois de prison avec sursis et à une amende de 250 000 F CFA.
Sa remise en liberté préalable a toutefois marqué un tournant dans cette journée judiciaire, avant même que le tribunal ne rende son verdict officiel.
