
Au Pakistan, l’ancien Premier ministre Imran Khan a été condamné à dix-sept ans de prison, dans une affaire de corruption et d’abus de confiance. Le verdict a été rendu par un tribunal spécialisé dans les affaires de corruption.
L’affaire concerne des cadeaux reçus par Imran Khan pendant son mandat de Premier ministre, que la justice a jugés illégaux ou détournés à des fins personnelles. Son épouse est également impliquée dans le procès et a été condamnée aux mêmes chefs d’accusation. Les procureurs ont soutenu que le couple avait utilisé sa position officielle pour recevoir et conserver des biens sans déclaration ni autorisation, violant ainsi les lois anticorruption pakistanaises.
Cette condamnation s’inscrit dans un contexte politique tendu, où Imran Khan, leader du parti Tehreek-e-Insaf, est déjà confronté à plusieurs enquêtes judiciaires. Elle risque d’intensifier les tensions entre ses partisans et le gouvernement en place, alors que de nombreuses manifestations de soutien à Khan avaient déjà eu lieu ces derniers mois.
Les avocats de l’ex-Premier ministre ont annoncé leur intention de faire appel de la décision, dénonçant un procès qu’ils jugent politiquement motivé. Les observateurs internationaux suivent de près l’affaire, qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la stabilité politique au Pakistan.
