
L’ancien ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, a été au centre d’un retournement judiciaire inattendu. Après avoir été interpellé et placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane, il a été libéré au cœur de la nuit sur instruction du parquet, dans un scénario qui a surpris de nombreux observateurs.
Ndour était initialement visé par le très controversé article 80 du Code pénal, pour trouble à l’ordre public et appel à l’insurrection, à la suite de déclarations faites lors de la marche pour la libération de Farba Ngom. Ces accusations laissaient présager une procédure lourde et un contentieux politique sensible.
Cependant, la décision d’abandonner les poursuites aurait été prise au plus haut niveau de l’État, entraînant sa libération immédiate et l’effacement de toutes les charges.
Ce revirement spectaculaire soulève de nouvelles questions sur l’indépendance de la justice et les interférences politiques possibles dans les affaires sensibles. L’affaire illustre les fragilités institutionnelles et les tensions persistantes entre pouvoir exécutif et autorité judiciaire dans un contexte politique tendu.
