ONU et UNICEF exigent la libération immédiate des écolières enlevées au Nigeria


L’Organisation des Nations unies a lancé mardi un appel à la « libération rapide » des écolières nigérianes enlevées dans le nord du pays.

Plus d’une vingtaine de jeunes filles ont été kidnappées tôt lundi matin, lorsqu’un groupe armé a pris d’assaut leur dortoir dans la ville de Maga, dans l’État de Kebbi. Un membre du personnel scolaire a été tué au cours de l’attaque.

Le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU a rappelé l’importance de renforcer la protection des établissements scolaires et de leurs occupants.

Dans un communiqué, l’UNICEF a dénoncé cet enlèvement, décrivant l’incident comme un « rappel brutal » de l’urgence de protéger les enfants, les écoles et le personnel éducatif. L’agence souligne qu’elle continue de travailler avec les autorités, la société civile et les communautés locales afin de renforcer les systèmes de protection de l’enfance et d’assurer des environnements d’apprentissage sûrs et inclusifs à travers le Nigeria. Elle précise toutefois que ces mécanismes doivent être pleinement appliqués pour éviter de nouveaux drames. L’UNICEF appelle également à ce que les auteurs de cette attaque soient poursuivis conformément aux normes nationales et internationales, a indiqué Farhan Haq.

Cet enlèvement survient 11 ans après la prise de plus de 300 écolières à Chibok, dans l’État de Borno, par le groupe Boko Haram, un événement qui avait donné naissance à la campagne mondiale « Bring Back Our Girls », réclamant leur libération.

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