Guinée-Bissau : un scrutin sous tension entre Embaló et Dias

Les Bissau-Guinéens ont voté pour une élection présidentielle initialement prévue en 2024 mais reportée par le président sortant, Umaro Sissoco Embaló, invoquant des raisons de sécurité. Le processus électoral a été marqué par l’exclusion du PAIGC — parti historique de l’indépendance — dont le leader, Domingos Simões Pereira, a été écarté par une décision de la Cour suprême.

En quête d’un second mandat, Embaló, ancien général, fait face à un adversaire de taille : Fernando Dias da Costa, porté par une opposition rassemblée. Selon les observateurs, le scrutin s’est déroulé dans le calme, malgré une logistique complexe liée au double vote. Le dépouillement a débuté dès la fermeture des bureaux.

Les analystes jugent la course particulièrement serrée entre les deux principaux candidats. Les résultats provisoires sont attendus d’ici au jeudi 27 novembre. Si aucun prétendant n’obtient la majorité absolue, un second tour est d’ores et déjà prévu le 21 décembre.

Dans un pays régulièrement secoué par des coups d’État et des crises institutionnelles, ce scrutin est perçu comme un test crucial pour la stabilité politique de la Guinée-Bissau.

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