
Organisée à l’initiative de l’Union africaine, une conférence internationale s’est ouverte à Alger, réunissant diplomates, ministres, historiens, juristes et dirigeants venus d’Afrique, des Caraïbes et de la diaspora.
Placée sous le thème « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine à travers les réparations », la rencontre vise à identifier des solutions concrètes pour les victimes de la colonisation.
Dans son discours d’ouverture, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a insisté sur la nécessité pour l’Algérie d’obtenir des compensations et de récupérer les biens spoliés durant la période coloniale française. Selon lui, l’instauration d’un cadre juridique clair permettrait une restitution juste, perçue ni comme un cadeau ni comme une faveur.
Le choix d’Alger n’est pas neutre : fortement marqué par la colonisation française, le pays a récemment traversé une crise diplomatique avec Paris, nourrie par des rancunes liées à ce passé. L’Algérie a également été, dans les années 1960, un refuge pour différents mouvements de libération à travers le continent.
