
Le président russe Vladimir Poutine s’est déclaré prêt à suspendre les bombardements en Ukraine si les autorités de Kiev acceptent d’organiser des élections, lors de sa conférence de presse de fin d’année tenue vendredi. L’exercice, très attendu, a duré près de quatre heures et demie.
Selon le chef du Kremlin, la tenue d’un scrutin constituerait une étape préalable à toute avancée politique. « La balle est dans le camp de l’Ukraine et des Occidentaux », a-t-il affirmé, rejetant la responsabilité d’un éventuel apaisement sur Kiev et ses alliés.
Vladimir Poutine a par ailleurs réaffirmé la position de Moscou sur le conflit, accusant l’Occident de prolonger la guerre par son soutien militaire à l’Ukraine. Il n’a toutefois donné aucun calendrier précis ni garanti la mise en œuvre effective d’une trêve.
Du côté ukrainien, les autorités rappellent que l’organisation d’élections est juridiquement impossible en temps de guerre, en raison de la loi martiale et de l’occupation de certaines parties du territoire.
Cette déclaration intervient alors que le conflit se poursuit sans perspective immédiate de cessez-le-feu durable.
