
Gris Bordeaux, président de l’Association nationale des lutteurs du Sénégal (ANLS), accompagné d’autres figures de la lutte, conteste vivement le processus de mise en place de la nouvelle Fédération sénégalaise de lutte. Ils dénoncent un manque de transparence, des irrégularités dans les affiliations d’associations sportives, ainsi que des modifications non concertées des textes régissant l’élection de la future instance. Face à cette contestation grandissante, le ministère des Sports a suspendu le processus électoral et a recommandé la mise en place d’une commission électorale autonome et un nouveau calendrier.
Bien que saluant cette décision, Gris Bordeaux estime que ces mesures restent insuffisantes pour garantir un processus juste et crédible. Il précise ne pas être opposé à la création d’une fédération, mais rejette les conditions actuelles de sa mise en œuvre. À ce stade, aucune source fiable ne confirme qu’il a explicitement refusé ou boudé une audience avec la ministre des Sports, même si le dialogue semble tendu et inabouti.
