
Des dizaines de milliers de manifestants ont envahi les grandes villes des États-Unis pour protester contre ce qu’ils qualifient de « régime autoritaire » du président Donald Trump. Lors de plus de 2 600 rassemblements, notamment à Washington DC, New York, Los Angeles, Boston et Portland, les participants ont dénoncé des actions politiques récentes de l’administration Trump, telles que les remises en cause de la citoyenneté de naissance et les raids sur l’immigration, qu’ils estiment porter atteinte à la démocratie. Baptisées « No Kings », ces manifestations comparent le président américain à un roi plutôt qu’à un dirigeant démocratiquement élu, et appellent à mettre fin à ce qu’ils décrivent comme un « régime fasciste ». La Maison Blanche a rejeté ces protestations, les qualifiant de « rassemblements de haine envers l’Amérique ». De son côté, Debbie Rosenman, manifestante venue du Michigan, a déclaré : « Nous sommes ici aujourd’hui pour ‘No Kings 2.0’. Les choses ont empiré dans notre pays. Ce n’est pas un rassemblement contre l’Amérique, mais pour l’amour de l’Amérique. » Parallèlement, des centaines de personnes ont également manifesté en Europe, dans des villes comme Berlin, Madrid, Lisbonne et Paris, critiquant la politique de Trump qu’elles estiment nuire à la position internationale des États-Unis.
