Le 14 octobre 2025, le président malgache Andry Rajoelina a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale via un décret présidentiel, dans un contexte de crise politique et sociale majeure. Cette décision, justifiée par la volonté de « rétablir l’ordre » et de « renforcer la démocratie », intervient alors que le pays connaît de vives manifestations contre la gestion du gouvernement, notamment sur les pénuries d’eau et d’électricité, ainsi que des accusations de corruption.
La crise s’est aggravée avec le ralliement d’une unité militaire d’élite, la CAPSAT, aux manifestants, et une tentative de prise de contrôle des médias publics par des militaires. Par ailleurs, des informations font état de la fuite du président hors du pays pour des raisons de sécurité, bien qu’il ait affirmé depuis un lieu tenu secret son refus de démissionner et son appel au dialogue national.
Cette situation marque un tournant politique majeur à Madagascar, révélant des divisions profondes au sein de l’appareil politique et militaire du pays.