Cessez-le-feu à Gaza : une urgence humanitaire toujours brûlante

Malgré l’annonce d’un cessez-le-feu temporaire dans la bande de Gaza, l’urgence humanitaire ne faiblit pas. Sur le terrain, les équipes médicales, les ONG internationales et les organisations humanitaires locales continuent de faire face à une situation critique.

Dans les décombres des quartiers bombardés, des milliers de civils déplacés cherchent encore un abri, de l’eau potable, des soins et de quoi se nourrir. Le cessez-le-feu a pu permettre une brève accalmie des violences, mais pas un retour à la normale.

« On parle de trêve, mais ici, rien n’est tranquille », confie une infirmière d’un hôpital de Khan Younès. « Il nous manque tout : antibiotiques, anesthésiques, poches de sang. Les blessés arrivent toujours. »

Une aide insuffisante, un accès limité

Si quelques convois humanitaires ont pu pénétrer dans Gaza via Rafah, les quantités livrées restent largement insuffisantes face aux besoins. L’accès aux zones les plus touchées est encore entravé par les décombres, l’insécurité, et parfois, des décisions politiques.

Les hôpitaux manquent de carburant pour les générateurs, de matériel chirurgical, et même de nourriture pour les patients. Les abris temporaires, souvent des écoles ou des mosquées transformées en centres d’accueil, sont surchargés.

Le cessez-le-feu, un espoir fragile

Pour la population civile, cette pause dans les combats suscite autant d’espoir que d’angoisse. Beaucoup redoutent qu’il ne s’agisse que d’un répit stratégique avant une reprise des hostilités.

Les Nations unies, de leur côté, réclament un accès humanitaire total, durable et sécurisé, plaidant pour un cessez-le-feu prolongé, voire une solution politique pérenne.

« Une trêve sans aide humanitaire massive, c’est une illusion de paix », martèle un coordinateur de Médecins Sans Frontières.

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