
En Colombie, un bombardement aérien visant un groupe armé suscite une vive controverse après la révélation que sept adolescents figurent parmi les victimes. L’opération, menée par l’armée, a provoqué une onde de choc dans le pays, relançant le débat sur les méthodes employées dans la lutte contre les organisations armées.
Le président de gauche, Gustavo Petro, se retrouve particulièrement critiqué. Lorsqu’il était dans l’opposition, il avait fermement dénoncé ce type de frappes, notamment lorsqu’elles impliquaient des mineurs enrôlés de force par les groupes illégaux. Aujourd’hui, cette opération conduite sous son mandat apparaît en contradiction avec ses positions passées, ce qui alimente les réactions d’indignation et de remise en question.
Cette affaire ravive un sujet sensible en Colombie : la présence d’enfants et d’adolescents dans les rangs de groupes armés et la difficulté pour l’État d’intervenir sans provoquer des pertes civiles, malgré les tentatives de dialogue ou de démobilisation.
