Le Mali traverse une crise sécuritaire majeure, marquée par la montée des attaques des groupes djihadistes. Parmi eux, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, accentue la pression sur le pays en imposant notamment un blocus sur les importations de carburant, fragilisant ainsi l’économie de ce pays sahélien enclavé.
Face à cette situation, la France a annoncé la réduction de son personnel diplomatique au Mali, soulignant la détérioration de la sécurité et les risques croissants pour ses ressortissants. Cette décision intervient dans un contexte déjà tendu entre Bamako et ses partenaires internationaux, alors que la population malienne continue de subir les conséquences des attaques et des restrictions imposées par les groupes armés.
La crise sécuritaire a des répercussions directes sur la vie quotidienne : pénuries de carburant, difficultés d’approvisionnement, perturbations des transports et des services de base. Les autorités maliennes et la communauté internationale appellent à renforcer les mesures de protection et la coopération régionale pour contenir la menace djihadiste.