
Duduzile Zuma-Sambudla, fille de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma, est visée par une enquête pour avoir prétendument encouragé 17 Sud-Africains à rejoindre un groupe de mercenaires russes engagés dans la guerre en Ukraine. Son parti, uMkhonto weSizwe (MK), a annoncé vendredi sa démission de l’Assemblée nationale.
Selon Nkosinathi Nhleko, président national du MK, l’intéressée « coopère pleinement avec les enquêtes menées par les autorités compétentes ». Il précise que Duduzile Zuma-Sambudla a remis sa démission de toutes ses fonctions publiques « avec effet immédiat » et que la direction du parti a accepté sa décision.
Le MK insiste toutefois sur le fait que ce départ ne constitue pas un aveu d’implication dans l’affaire.
« La démission n’a rien à voir avec une quelconque reconnaissance de culpabilité », affirme Magasela Mzobe, chef de la présidence du parti. « En membre disciplinée, elle a estimé que le pays devait se concentrer sur le retour en sécurité de ces jeunes. Elle a donc demandé à être mise à l’écart et à collaborer pleinement avec toutes les institutions de l’État pour établir la vérité. »
Les autorités sud-africaines confirment travailler activement au rapatriement des 17 hommes âgés de 20 à 39 ans, actuellement bloqués dans la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine.
