Budget 2026 des Pêches : plus de 32 milliards FCFA pour moderniser et sécuriser un secteur stratégique

L’Assemblée nationale a adopté, mercredi 10 décembre, le budget 2026 du Ministère des Pêches et de l’Économie maritime. Présenté par la ministre Fatou Diouf, ce budget d’un montant de 32,55 milliards FCFA traduit l’ambition du gouvernement de renforcer la gouvernance du secteur, de moderniser la pêche et de développer les infrastructures maritimes, essentielles à l’économie nationale.

Articulé autour de quatre programmes prioritaires, le budget met l’accent sur la durabilité des ressources, la compétitivité des activités halieutiques et la modernisation des équipements et infrastructures.

Renforcement de la gouvernance

Le programme Pilotage, Coordination et Gestion administrative bénéficie de 3,27 milliards FCFA pour améliorer la gouvernance, affiner le pilotage stratégique du secteur et optimiser l’efficacité administrative.

Pêche et aquaculture : un pilier central

Doté de 11,53 milliards FCFA, le programme Pêche et Aquaculture constitue le cœur de l’action ministérielle. Les investissements visent la modernisation de la pêche artisanale et industrielle, la promotion de l’aquaculture comme moteur de croissance et le renforcement de la gestion durable des ressources halieutiques.

Infrastructures et transport maritime modernisés

Avec 14,25 milliards FCFA, le programme Infrastructures, Transports fluviomaritimes et Ports représente le principal poste d’investissement. Il englobe la réhabilitation et l’extension des ports, l’amélioration des transports maritimes et fluviaux, ainsi que le renforcement de la logistique indispensable au dynamisme de l’économie maritime.

Soutien aux industries halieutiques

Une enveloppe de 3,5 milliards FCFA est allouée au programme Encouragement à la Pêche et à ses Industries annexes, destiné à valoriser les produits halieutiques, soutenir les acteurs du secteur et renforcer la compétitivité des industries connexes.

Avec ce budget, le ministère ambitionne de consolider les performances d’un secteur vital pour la souveraineté alimentaire et économique du Sénégal, tout en répondant aux défis de durabilité et de modernisation.

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