
Farba Ngom, homme politique sénégalais et proche de l’ancien président Macky Sall, est actuellement en détention dans le cadre d’une instruction judiciaire portant sur des accusations graves : détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, escroquerie et association de malfaiteurs dans l’affaire dite des 125 milliards FCFA.
Depuis plusieurs mois, ses avocats ont déposé plusieurs demandes de liberté provisoire, assorties d’offres de caution record (plus de 44 milliards FCFA) et de garanties immobilières. Toutes ces demandes ont été rejetées à différents niveaux de la justice, notamment par le juge d’instruction et la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar. La Cour suprême n’a, à ce jour, rendu aucune décision dans ce dossier, ou du moins, aucune décision n’a été rendue publique ou relayée par les médias.
Sur le plan médical, Farba Ngom souffrirait de plusieurs pathologies sérieuses : diabète, obésité, apnée sévère du sommeil, cardiopathie naissante, entre autres. Une contre-expertise médicale indépendante, commandée par la justice, a conclu que son état de santé était incompatible avec une détention prolongée, évoquant même un risque de mort subite nocturne. En conséquence, le 8 octobre 2025, la justice a ordonné son transfèrement vers un hôpital, tout en maintenant son mandat de dépôt.
Face à cette situation, plusieurs ONG (Amnesty International Sénégal, LSDH, RADDHO) ont appelé à sa libération provisoire immédiate, dénonçant une détention « dangereuse » et une possible violation de ses droits fondamentaux.
👉 En résumé :
Farba Ngom reste en détention au 9 octobre 2025, malgré ses problèmes de santé jugés préoccupants. Il a été transféré dans un établissement hospitalier sous surveillance, mais la justice refuse pour l’instant de lui accorder une liberté provisoire, et aucune décision de la Cour suprême n’a été rendue publique.
Farba Ngom reste en détention au 9 octobre 2025, malgré ses problèmes de santé jugés préoccupants. Il a été transféré dans un établissement hospitalier sous surveillance, mais la justice refuse pour l’instant de lui accorder une liberté provisoire, et aucune décision de la Cour suprême n’a été rendue publique.
