Aéroport de Zaventem : la douane traque les bagages suspects et les denrées interdites

À l’aéroport international de Zaventem, les agents des douanes sont sur le qui-vive. Chaque jour, des centaines de bagages venus des quatre coins du monde transitent par Bruxelles, transportant parfois des produits interdits, allant de la viande aux animaux exotiques.

Dans les coulisses de cette vigilance constante, Samah, douanière depuis trois ans, est aux commandes de l’un des nombreux scanners à rayons X. Elle fait partie des équipes qui veillent à protéger la sécurité alimentaire, la biodiversité locale et à prévenir tout risque sanitaire.

Ce jour-là, un passager en provenance d’Inde attire son attention. Interrogé sur le contenu de sa valise, l’homme répond calmement : « Des vêtements et de la nourriture. » À première vue, rien d’anormal.

Mais à l’ouverture du bagage, la surprise est de taille : des produits alimentaires végétariens côtoient… du poulet. Une découverte qui appelle une réaction immédiate.

« Du poulet, ce n’est pas autorisé », explique fermement Samah. « On ne peut rien emmener comme viande en Belgique. Cuit, cru, séché ou transformé, c’est interdit. »

Un enjeu sanitaire et réglementaire

Ces règles strictes ne sont pas anodines. Elles visent à éviter l’introduction de maladies animales (comme la fièvre aphteuse ou la grippe aviaire), à lutter contre le commerce illégal de produits animaux, et à protéger la santé publique.

Les saisies sont quotidiennes et parfois surprenantes : carcasses entières, saucisses artisanales, poissons séchés, voire animaux vivants cachés dans des valises. En cas d’infraction, les produits sont confisqués et détruits, et les voyageurs peuvent être verbalisés.

Une vigilance permanente

À Zaventem, les douaniers travaillent avec des chiens renifleurs spécialisés, des outils technologiques de pointe, et un réseau d’alerte internationale. Ils collaborent également avec les services vétérinaires et phytosanitaires.

Pour Samah et ses collègues, la vigilance est un réflexe, mais aussi un défi quotidien. « Ce n’est pas contre les passagers », dit-elle, « c’est pour la sécurité de tous. »

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