
L’Iran traverse actuellement une sécheresse historique, la plus sévère depuis plusieurs décennies. Le pays, déjà confronté à des pénuries d’eau chroniques, voit ses barrages stratégiques tomber à des niveaux critiques, menaçant à la fois l’approvisionnement en eau potable et les activités agricoles.
Villes les plus touchées
- Machhad : deuxième plus grande ville d’Iran. Les quatre barrages qui fournissent la ville sont presque à sec, ce qui limite fortement l’accès à l’eau potable et affecte la production d’électricité.
- Téhéran : la capitale dépend de cinq barrages, dont les niveaux ont drastiquement chuté, entraînant des restrictions sur l’eau et une inquiétude croissante pour la population de plus de 9 millions d’habitants.
Causes
- Manque de précipitations : les précipitations ont été bien inférieures à la normale cette année, aggravant la sécheresse.
- Surexploitation des ressources : les nappes phréatiques et barrages sont exploités intensivement pour l’agriculture et la consommation urbaine.
- Changements climatiques : augmentation des températures et évaporation plus rapide des réservoirs.
Conséquences
- Approvisionnement en eau : restrictions pour les habitants, rationnements possibles dans certaines régions.
- Agriculture et alimentation : baisse des rendements agricoles, pertes de récoltes, hausse des prix des denrées alimentaires.
- Énergie : certaines centrales hydroélectriques voient leur production limitée à cause du manque d’eau.
- Tensions sociales : frustration et inquiétude des populations urbaines et rurales.
Réponses et mesures
- Les autorités iraniennes envisagent des restrictions d’eau et la mise en place de programmes de rationnement.
- Projets de dessalement et importation d’eau depuis d’autres régions sont étudiés.
- Sensibilisation à la consommation responsable et limitation des usages non essentiels.
